Nous
publions ci après un texte écrit en breton par une adhérente
de l'Association qui enseigne en école publique bilingue français-breton.
Si cette publication amène certains de nos lecteurs à souhaiter
correspondre avec son auteur, nous transmettrons volontiers les messages
qui nous seraient adressés à son intention. Nous essaierons de publier en d'autres langues pour bien montrer le sens de nos valeurs et de nos travaux qui ne veulent pas de barrières mais veulent considérer tous les hommes certes comme différents mais aussi comme égaux. Nos différences nous enrichissent mutuellement. Une traduction suit , y compris à l'intention des bretons, qui n'ont pas la chance de parler la langue de leurs ancêtres. Chez nous, nous cherchons à conserver notre langue et garder nos coutumes. A nos frères maliens je dis : faites attention ! Vous risquez de perdre vous aussi vos langues, vos cultures ! Si l'on m'avait dit, il y a cinquante ans que le breton risquait de disparaître, je ne l'aurais pas cru… Il en va de même pour le bambara, le bozo, le dioula… toutes les langues dites minoritaires du monde, trésor de l'humanité qui risque, avec les valeurs qu'elles transmettent, d'être dilapidé, perdu. Le Président de SEGOU-BREIZH. |
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Ecrire un article en breton, langue régionale minoritaire, est ici symbolique. Il vise à montrer que les peuples quel que soit leur culture, leur histoire sont dignes d'être reconnus, d'être respectés et donc d'être aidés s'ils en ont besoin. Ici c'est notre langue et nos coutumes que nous cherchons tant bien que mal à conserver, au Mali c'est une dignité qu'il faut garder par ces temps de sécheresse où même les filles sont vendues pour acheter de la nourriture … Un élan de solidarité doit nous unir : chacun peut agir, ici ou là-bas chaque pierre posée à l'édifice est importante. V.Thomas
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