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Revue de presse

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Ouest-France 7-8 décembre 2002

La Roche-Maurice

Les élèves de CP " voyagent " au Mali avec Michel Fichou.

Jeudi dernier, les élèves de CP de l'école du Morbic avaient droit à une classe spéciale, une sorte de voyage au Mali avec le président de Ségou-Breizh, Michel Fichou qui connaît bien ce pays et aussi le monde scolaire!  

Leçon de choses jeudi matin en classe de CP la découverte du Mali et de ses habitants. Michel Fichou a récemment créé l'association Ségou-Breizh pour mettre en place un échange et un partenariat entre des villages de la région de Ségou et les Bretons.

Il a eu l'occasion de faire plusieurs séjours là-bas et de travailler avec les Maliens. Il continue d'ailleurs avec Andrée, son épouse, à coopérer avec eux, non pas pour leur apporter du tout fait mais " pour permettre aux Maliens de devenir eux-mêmes les véritables acteurs de leur propre développement ". Mais ici avec les élèves de CP, on a parlé de choses plus concrètes et plus simples. D'abord un conte peul sur la solidarité Il n'y a pas de petites disputes ", une jolie histoire pour montrer que même des fâcheries insignifiantes peuvent avoir de graves conséquences. C'était au temps où les animaux parlaient et c'est aussi vrai aujourd'hui. Une deuxième partie consistait à montrer des objets du monde rural, de l'artisanat, des jouets d'enfants... Un troisième volet un diaporama sur le Mali. Après quoi les enfants pouvaient poser des questions. Ce dont ils ne se sont pas privés : des questions sur les enfants de là-bas, leurs jouets, leurs maisons, sur les sorciers et sorcières, les gris-gris, etc.

L'occasion de sensibiliser les enfants à la différence, au respect des autres, à la tolérance en même temps que leur imagination pouvait voyager dans un autre univers

 

Les enfants de CP avec Michel Fichou habillé à l'africaine,

(boubou des paysans,  sarwal (pantalon) des Touareg et  chapeau peul du berger).

 

Pierrette Portanguen et ses élèves de CP, attentifs au Conte.

(certains visages d'enfants sont masqués à la demandes de leurs parents.)

Article paru dans Ouest-France