Chacun peut communiquer ses témoignages relatifs à une action au Mali, à ses connaissances, relations ou voyages qui peuvent illustrer tous les moyens d'échanges ou de construction et contribuer aux rapprochements solidaires.

Témoignage du Docteur Maïga

Les actions de l'association dans le domaine de la santé

Ur gounnar deus a re vrasañ a grog em c'halon pa soñjan er c'heleier a vez roet deomp dre ar mediaoù a bep seurt.
Une colère des plus grandes s'empare de mon coeur lorsque je songe aux nouvelles qui nous sont données par les medias de toutes sortes.
Atav, kazimant, ne vez anv nemet eus aksidantoù hag eus darvoudoù en em gavet e broioù pinvidik ar bed. En devezhioù diwezhañ ne 'z eus bet kaoz nemet eus aksidantoù kirri-nij e Bro-C'hres hag er Venezuela. Er c'harr-nij-se, evit gwir, ez eus bet lazhet 152 a dud en un taol, an holl anezho eus ar Martinik. Kaoz zo ivez eus priz an dour-tan o kreskiñ muioc'h-mui, dispignoù an tiegezhioù o tiskenn, eus treuzlec'hiadurioù an uzinoù war-zu ar broioù paour, eus an dilabour o kreskiñ...
Toujours ou presque, on ne parle que d'accidents ou d'incidents survenus dzans les pays riches. Ces jours derniers il n'a été question que d'accidents d'avions en Grèce et au Vénézuela. Dans ce dernier avion, en vérité, ont été tuées 152 personnes toutes originaires de Martinique. On nous parle aussi du prix des carbutants qui ne ccessent de croître, du pouvoir d'achat des ménages en train de décroître, des délocalisations d'usines vers les pays pauvres, de la croissance du chômage...
Ya, sur, mez setu, peur e vo komzet eus broioù paourañ ar bed ivez ? Nebeutoc'h eget un euro bemdez da bep hini evit bevañ ; 25 000 a dud o vervel bemdez gant an naon... Soñjal a ran er Mali, e broioù an Afrika dindan ar Sahara : 2 500 disvroer dindan guzh a varv en ur glask treuziñ ar Mor Kreizdouarel ; muioc'h eget ur milion a dud er Mali skoet gant an naonegezh ; ur bern bugale o vervel bemdez gant an naon en Afrika ha er Nijer dreist-holl ; 50 000 tonenn a louzoù amprevaned, diamzeret ha strouilhet, gwerzhet da beizanted Afrika gant ar broioù pinvidik (tamm arc'hant ebet, evel-just, evit distrujañ ar produioù ampoezonet-se). Ne gomzin ket amañ eus dleoù broioù Afrika e-keñver ar Banque Mondiale, an F.M.I., ar stadoù pinvidik...
Cela est certain mais quand parleraèt-on aussi des pays les plus pauvres de la planète? Moins d'un euro par personne pour vivre par jour; 25 000mourant de faim par jour... Je pense au Mali, aux pays d'Afrique au Sud du Sahara: 2 500 émigrés clandestins morts en essayant de traverser la Méditerranée; plus d'un million de personnes au Mali frappés par la famine; un tas d'enfantss mourant de faim chaque jour en Afrique et par dessus tout au Niger; 50 000 tonnes de produits toxiques périmés et polluants, vendus aux paysans d'Afrique par les pays riches (pas d'argent, comme de juste, pour détruire ces produits empoisonnés). Je ne parlerai pas ici des dettes des pays d'Afrique à la Banque Mondiale, au Fonds Monétaire International, aus Etats riches...
Alies e vezan nec'het ivez, oc'h en em c'houlenn hag eñ ne vefe ket ar c'hevredigezhioù dengar un digarez evit gouarnamantoù stadoù pinvidik ar bed. Daoust ha ne vije ket d'ar re-se da sikour peorien ar bed ? Aze, marteze, e vije da lavaret ez eus un efed negativel e aluzenn an dud : reiñ a ra un digarez da emgarantez gouarnamantoù broioù pinvidikañ ar bed.
Souvent aussi, je reste sans réponse , me demandant si les Associations humanitaires ne sont pas un prétexte pour ne rien faire aux gouvernements des Etats riches du monde.C'est alors qu'il faudrait dire que c'est un effet pervers des dons des gens: ils donnent un prétexte à l'égo£isme des gouvernants des pays les plus riches de la planète.
Ya, bemdez kazimant, ez eus ur gounnar deus ar re vrasañ o teviñ ac'hanon...
Oui, presque chaque jour, une colère des plus grandes brûle mon coeur.

Michel FICHOU, d'an 21 a viz Eost 2005.
Michel FICHOU, le 21 août 2005.
* Ar barrad kounnar-se zo bed embaned e brezhoneg er gazetenn sizhuniek "YA" (gwener 23 a viz Gwengolo 2005 -niv 16).

Mission Chirurgicale de SÉGOU-BREIZH

La mission chirurgicale, effectuée à Bamako du 24 Novembre au 6 Décembre par le Docteur CHARTON s’avérait indispensable à plusieurs titres.

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En conclusion, cette mission qui s’avérait indispensable, a parfaitement rempli
ses objectifs, démontrant les nécessités, déjà plusieurs fois signalées, de réévaluation régulière de l’efficience de notre action sur le le terrain et des besoins urgents et réels de nos partenaires maliens. Ceci est vrai pour la Santé, mais aussi dans les autres domaines (Éducation Agriculture), où s’exercent nos actions.

B.Charton